Les cyprès chauves se développent dans le lit du Courpin |
Curieux d’un peu d’histoire sur ce parc, voici quelques mots qui
résument sa création : le marquis de Vibraye fit planter des arbres indigènes
en 1850, c’est à dire appartenant à l’Europe et d’autres originaires d’Asie, d’Afrique
et d’Amérique du Nord. Sur 120 espèces introduites, 20 à 25 ont acquis des droits
de naturalisation par la fécondité de leur semence. Il ne reste que quelques
uns de ces arbres qui ont maintenant plus de 150 ans.
Le rêve du marquis n’a
pas été poursuivi par ses héritiers. Des hectares de pins ont été plantés à la
place des futures semis exotiques qui n’étaient pas assez rentables.
L'allée des cèdres |
Mais il
nous reste de très beaux cyprès chauves dont quelques spécimens poussent dans l’eau
du Courpin. Bordée d’aulnes, cette rivière traverse le parc et se termine dans
le Conon. La promenade se poursuit sous les séquoias de Californie et les
thuyas géants de la même région. Quelques chênes verts nous emmènent jusqu’à la
plus célèbre allée d’Europe de cèdres du Liban avec sa courbe qui la rend plus
majestueuse.
La Grenouille - La Grenouille n°8 - Juillet 2010
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